PYC :
La question n’est pas le nombre de mandats mais la capacité à assumer réellement les fonctions pour lesquelles on a été élu.
Cela suppose d'abord une profession qui s'y prête.
Quand on est à la tête d'une entreprise, employé à plein temps, ce n'est pas simple.
Ensuite, il me semble difficile d'exercer une fonction parlementaire et une fonction exécutive locale.
Elu sénateur j'ai donc renoncé à mon mandat de maire sans y être obligé, Figanières comptant moins de 3500 habitants.
Par contre, le copieux bilan de ces sept années et les faits ont montré que la fonction de conseiller général pouvait être exercée sans que cela nuise à celle de sénateur.
Pour l'anecdote, en juin 2010 un journal de Rhône-Alpes « Lyon capitale)} a publié un « classement des sénateurs » en fonction de leur activité.
Ceux que cela intéresse peuvent consulter le site. * 26ème sur 343, j'y figure au rang des « bons élèves ». Cela vaut ce que vaut ce genre d'exercice et le détail de ce classement n'a pas de signification.
Globalement cependant, il en a.
En tous cas, je n'ai pas rencontré un élu de ce canton, une personne dont j'ai pu faire avancer le dossier qui se soit plaint de mes capacités d'intervention.
EC : Optimiste pour mars 2011 ?
PYC : Comme tout candidat à une élection, je peux être battu, si telle est la décision des électeurs.
Grandeur et servitudes de la démocratie! Chacun choisira.
C'est pour cela que j'appelle tous ceux qui soutiennent mon action passée au service de ce canton à voter et faire voter pour Josiane Just et moi le 20 mars 201l.
Comme disait Talleyrand : « Quand je m'examine, je m'inquiète. Quand je me compare, je me rassure. »
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Candidats SCF
Le tourisme politique est à la mode. L'objectif des candidats à une élection locale n'est plus de représenter le territoire où ils résident et qu'ils connaissent bien, mais de donner de la visibilité à la formation politique à laquelle ils appartiennent, avec pour certains
l'espoir d'y gagner le droit de figurer sur une prochaine liste lors d'élections à la proportionnelle.
Bien commode la proportionnelle, elle vous dispense de fréquenter trop l'électeur!
Les cantonales de 2004 nous ont fourni le plaisir d'accueillir deux candidates, venues d'ailleurs, une élue municipale du LUC et une candidate gyrovague de TOULON.
En 2011, nous faisons plus fort : cinq candidats sans canton fixe (SCF)
Deux candidats nous viennent de DRAGUIGNAN:
Gilles Piazzoli (PC), candidat aux élections municipales de 2008.
Alain Vigier (Debout la République) conseiller municipal de DRAGUIGNAN (2001- 2008). Il se présente comme « l'homme d'un seul mandat ». Ce qui parait beaucoup pour quelqu'un qui n'a pas su conserver le seul mandat qu'il n'ait jamais exercé. N'ayant rien fait là où il était, il fera évidemment beaucoup là où il espère être.
Un candidat nous vient de FREJUS:
Didier Le Gall (Europe écologie-Les verts), où il a été candidat aux cantonales de 2004. Il entend nous rendre la vie plus agréable « en vivant dans un milieu sain, naturel, préservé tout en jouissant d'un travail et d'un revenu décent.»
Programme déjà réalisé pour sa première partie dans notre canton. Celui-ci, en effet, a
su se préserver des délires de l'urbanisation. Programme auquel, pour le reste, on ne peut que souscrire, en attendant de savoir comment l'intéressé s'y prendra pour le réaliser.
Un candidat nous vient de TOULON:
Gérard Bauer (FN) où il fut candidat malheureux dans le IXème canton en 2004 et surtout Adjoint « au nettoiement» de Jean-Marie Le Chevallier de 1995 à 2001.
Pour mémoire, rappelons que si « La propreté sur tous les fronts», était le slogan de la municipalité Le Chevallier triomphante, l'aventure se termina en bérézina électorale
sur fond de népotisme et d'affaires judiciaires à rebondissement.
Elue avec 37,2% des voix au 2ème tour des municipales de 1995, l'équipe conduite par Jean-Marie Le Chevallier sera défaite, dès le 1ier tour des municipales de 2001, avec 7,75% des voix. Une solide réussite donc !
Quant à Roland Le Joliff (NCUMP), manquant de GPS on a du mal à le localiser.
Professionnellement, il est dans le Var puisque agent de la Chambre des métiers et de l'artisanat. A SAINT-RAPHAEL? A LA VALETTE?
Politiquement, on s'attendrait à le situer à la Fédération varoise du Nouveau Centre. Mais, à en croire les sites des Fédérations Nouveau Centre du Var et des Alpes-Maritimes, il n'est pas membre du Conseil départemental de la Fédération du Var mais des Alpes-Maritimes au titre de Délégué de Nice 3ème. Allez y comprendre quelque chose.
Mais peu importe, il parait qu'il entend « orienter sa campagne sur le changement », Pour un candidat qui a la bougeotte, on n'en attendait pas moins.
PYC.
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Monsieur le Sénateur :
Vos affirmations sont fausses (dans l’espace civique n° 24), vous affirmez défendre tous les dossiers mais cela est inexact.
Il est quand même incroyable d’être obligé de saisir la justice pour que dans la Commune de Figanières notre enfant puisse être acceptée à la cantine scolaire de Figanières.
En tant que Maire et Maire adjoint aux finances de Figanières, vous avez été incapable de mettre en place une cantine ou règne une justice pour l’accès à la restauration scolaire sans discrimination, pour que tous les enfants de Figanières puissent y accéder.
Monsieur le Sénateur, vous ne pouvez pas invoquer le fait de n’être pas informé puisque c’est au Sénat que sont débattues les lois de la République.
Déjà en date du 18 février 2010 une question écrite n° 12126 posée par le Sénateur Jean-Louis MASSON, et publiée au journal officiel du Sénat, annonce le glas de l’interdiction à l’accès aux cantines scolaires prisent par certaines Municipalités (voir document du Sénat ci-joint).
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{Critères d'accès au service public de la restauration scolaire - Sénat Page 1 sur 1
Base Questions> 2010
Critères d'accès au service public de la restauration scolaire
13 ème législature
Question écrite n° 12126 de M. Jean Louis Masson (Moselle - NI)
publiée dans le JO Sénat du 18/02/2010 - page 355
M. Jean Louis Masson demande à M. le ministre de l'éducation nationale si une commune peut fixer des critères d'accès au service public de la restauration scolaire.
Il lui demande notamment, d'une part, si la commune peut réserver l'accès à la cantine scolaire aux enfants dont les deux parents travaillent et, d'autre part, si la commune peut réserver cet accès aux seuls enfants dont la famille est domiciliée dans la commune.
Réponse du Ministère de l'éducation nationale
publiée dans le JO Sénat du 06/01/2011 - page 21
La restauration scolaire est un service public administratif facultatif local, dont l'organisation ne relève pas de la compétence du ministère de l'éducation nationale, mais de celle des collectivités territoriales.
Dans le cas des écoles primaires, le Conseil d'État a jugé dans l'arrêt n° 100539 du 14 avril 1995 que le conseil municipal, auquel
« incombe la fixation de mesures générales d'organisation des services publics communaux », est seul compétent pour édicter le règlement intérieur de la cantine municipale. Le règlement énonce notamment les critères retenus par la commune pour accorder un droit d'accès au service de restauration scolaire, dans la limite de toute mesure discriminatoire ou attentatoire aux libertés individuelles et sous réserve de l'appréciation souveraine des tribunaux.
Dès lors, le refus d'admettre un élève au service de restauration scolaire, s'il est envisageable (en particulier lorsque le nombre de demandes excède le nombre de places disponibles), doit être fondé sur un motif légal.
Ainsi, s'agissant d'un règlement de restauration scolaire restreignant l'accès à ce service aux élèves dont les deux parents exercent une
activité professionnelle, le tribunal administratif de Lyon a jugé, dans l'arrêt du 21 janvier 2010, Fédération des conseils de parents d'élèves du Rhône, que « le seul critère de l'activité professionnelle des deux parents ne peut légalement fonder la limitation de l'accès des élèves à la cantine» et que de ce fait, ce règlement
« porte atteinte au principe d'égalité des usagers devant le service public ».
Le juge a par conséquent annulé la délibération du conseil municipal approuvant ce règlement.
S'agissant d'un règlement de restauration scolaire restreignant l'accès à ce service aux élèves dont la famille est domiciliée dans la commune, le Conseil d'État a jugé dans l'arrêt du 13 mai 1994, Commune de Dreux, que la décision de refuser d'accueillir des élèves au sein d'un service public administratif facultatif créé par une commune au motif qu'ils n'y résident pas, alors qu'ils entretiennent avec celle-ci « un lien suffisant» (par exemple, ils y sont scolarisés ou leurs parents y travaillent), méconnaît le principe d'égalité des usagers devant le service public.
Un tel règlement de restauration scolaire s'expose donc au risque d'annulation contentieuse}.
http://www.senat.fr/questions/base/20 1O/qSEQ 100212126.html